SOS Cancer du sein : Les Régates « Rose » prendront la mer à partir du CNTL à Marseille le samedi 11 octobre

Publié le 30 septembre 2014 à  22h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h12

Les organisateurs et partenaires des Régates
Les organisateurs et partenaires des Régates

La météo capricieuse n’a pas permis aux Régates « Rose », organisée par l’association SOS Cancer du sein Paca & Corse en partenariat avec le Cercle nautique & touristique du Lacydon (CNTL) à Marseille, de prendre la mer en 2013. Mais vents et marées n’empêcheront pas l’édition 2014 de se dérouler. Si le temps décide de s’inscrire dans la clémence, les Régates « Rose » auront lieu le samedi 11 octobre et si d’aventure la tempête s’invite ce jour-là, elles seront reportées au dimanche 12 octobre. Une organisation qui évitera ainsi quelque déception.
On ne soulignera jamais assez l’importance de ces Régates. Certes, elles ne défraient pas la chronique à l’instar des prestigieuses Régates dont certaines viennent de se dérouler à Marseille mais grand est le bonheur qu’elles apportent aux femmes qui sont ou ont été touchées par le cancer du sein.
« Le but de ces régates, explique Barbara Prot, Présidente de l’association SOS Cancer du Sein, c’est de faire plaisir à ces femmes». Et sont invités à venir régater les acteurs concernés par la lutte contre le cancer du sein: soignant(e)s, chercheurs, médecins mais aussi associations, établissements hospitaliers, cliniques, centres de dépistage de la Région Paca et Corse. «Tous ceux et celles qui sont concernés de près ou de loin par cette cause», indique-t-elle. Avant de préciser: «Et surtout aborder la question de l’indispensable dépistage du cancer. Sachant que plus le cancer est dépisté tôt, moins lourds seront les traitements». «Il s’agit également, poursuit-elle, d’inciter et encourager les femmes atteintes par la maladie à pratiquer une activité physique régulière». Sachant que la pratique d’une activité physique après un cancer localisé du sein est «statistiquement associée à un bénéfice de survie et une diminution du risque de décès de 50%.» Patrick Padovani, adjoint au maire de Marseille, délégué à la Santé de mettre en exergue que la Ville est candidate à la Capitale européenne du Sport 2017. Assurant: «Le rôle du sport dans dans l’amélioration de la qualité de vie et de la santé»
Pour ce faire, un partenaire indispensable, Le CNTL. Bernard Flory, son président rappelle que le Cercle est une association et «il est important pour nous d’accueillir les Régates « Rose » à la fois pour aider à donner le goût de la voile et mettre à disposition, les moyens techniques sur Marseille». Des moyens techniques qui passent par des bateaux. Les sociétaires du club et de clubs partenaires engageant leur voilier. «Des licences provisoires sont offertes par la Fédération Française de Voile qui soutient l’association et ses manifestations», précise Paul Roussange, Président de la commission Santé de la Fédération Française de Voile
Il est également souligné que même s’il s’agit d’une régate ludique, la compétition à sa place et des trophées récompenseront les vainqueurs.
Rendez-vous est pris au CNTL quai de Rive-Neuve à 9 heures. Le départ sera donné par le président du Comité de course à 11 heures à l’issue d’un briefing sur le parcours, pour un retour prévu vers les16 heures. La journée se clôturera par un conférence et la remise des trophées. Alors bon vent pour les Régates « Rose ».
Patricia MAILLE-CAIRE
Plus d’info et inscriptions : SOS cancer du sein
CNTL

Le cancer du sein en chiffres

Depuis plusieurs années, le mois d’octobre est synonyme, en France et dans de nombreux autres pays, de mois de l’information et de la prévention contre le cancer du sein. Cela a débuté en 1992, où le ruban rose, devient le symbole mondial de la lutte contre le cancer du sein et depuis 2004, l’institut national du cancer (INCA) pilote les actions « d’Octobre Rose » en France.
Le cancer du sein est toujours la première cause de mortalité féminine par cancer. En France, une femme sur huit est ou sera atteinte par cette maladie. Ainsi, ce cancer est un problème majeur de santé publique.
En 2011, 53 000 nouveaux cas étaient enregistrés en 11 500 décès. Ces chiffres augmentent légèrement d’années en années. Un dépistage précoce du cancer du sein permet une guérison dans plus de 80% des cas ! D’où l’intérêt d’un dépistage précoce par une mammographie. De plus, ce même dépistage précoce permet d’éviter de très nombreuses mutilations…
En France, un dépistage national est organisé de 50 à 74 ans. Il est recommandé tous les 2 ans. Cette année, la campagne d’information lancée par l’Institut national du cancer, en partenariat avec le ministère des Affaires sociales et de la santé et les caisses d’assurances maladie (CNAMTS, RSI, MSA) a pour objectif de répondre aux questions que les femmes peuvent se poser sur le dépistage du cancer du sein, de leur apporter une information la plus complète possible sur les avantages et les inconvénients du dépistage. Avant cet âge, le dépistage mammaire est individuel, sur ordonnance médicale. Presque 300 femmes sur 100 000, vont développer un cancer du sein avant 50 ans, soir 24% des cancers du sein.
La région Paca fait partie des mauvais élèves concernant le dépistage organisé du cancer du sein. Le taux de participation 2010-2011 pour Paca oscille entre 40 et 45% et moins de 40% pour la Corse.

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