Publié le 7 novembre 2015 à 20h17 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h25
Dans un communiqué, Le groupe socialiste de la ville de Marseille annonce s’opposer aux projets de privatisation des piscines Vallier et La Granière, projets présentés cette semaine devant la commission municipale des services publics locaux. Indiquant que «cette position n’est pas idéologique car l’on peut concevoir de confier un équipement sportif à une gestion privée si cette délégation est bien encadrée et s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration du service rendu à la population». Or, souligne-t-il: «La majorité municipale justifie ces privatisations en indiquant que ces équipements sont « ruineux pour les finances municipales » et qu’il n’est « pas possible de faire travailler les agents municipaux le soir ou le dimanche », ce qui est évidemment totalement faux. Ces privatisations conduiront donc à une hausse importante des tarifs payés par les usagers, à l’exemple de la piscine Magnac dont le prix d’entrée est supérieur de plus de 150% aux piscines municipales».
Le groupe socialiste de rappeler que L’adjoint aux Sports, Richard Miron, a fait voter en 2008 1M€ d’études dans le cadre du Schéma Directeur des Piscines. Ce schéma prévoyait, entre autres, la création de 4 piscines « nouvelle génération » baptisées «pôles de référence sport/ loisir» ainsi que l’implantation d’un «Grand Pôle Aquatique» de niveau national. «Aucune de ces annonces et de ces coûteuses études n’a été suivie d’effet et ce sont 5 piscines qui ont été fermées entre 2008 et 2014 ! Et depuis plusieurs années, les habitants des quartiers Nord attendent ainsi la réouverture de la seule piscine du secteur, malgré les promesses maintes fois répétées de la municipalité. Au lieu d’investir pour moderniser et agrandir le parc notoirement insuffisant des piscines, la Mairie privatise pour se débarrasser du problème.»
Le groupe socialiste dénonce «les conditions et les objectifs de la privatisation des piscines municipales. Une nouvelle fois ce sont les usagers et les citoyens qui « paieront l’addition » en raison d’une gestion municipale dispendieuse, défaillante et incohérente.»