Publié le 19 octobre 2016 à 1h42 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h38
Les rencontres de la sécurité se sont tenues du mercredi 12 au samedi 15 octobre 2016, en métropole et en Outre-mer. A Marseille, la manifestation s’est tenue ce samedi 15 octobre, et a débuté par une minute de silence dans le cadre de l’hommage national aux victimes de l’attentat de Nice qui se déroulait au même moment;
Rendez-vous annuel, les rencontres de la sécurité vont au devant du plus grand nombre pour mettre en lumière leurs actions du quotidien (prévention et interventions). La thématique de cette année était l’initiation aux gestes qui sauvent. Jean Rampon, le directeur de cabinet du préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur insiste sur l’importance de connaître les gestes de premier secours «notamment dans le dans le contexte que nous connaissons. C’est aussi l’occasion de rencontrer tous ceux qui veillent à leur sécurité policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, représentants de la sécurité routière, associations de protections civiles et leurs nombreux bénévoles». Occasion également de permettre à tous ces acteurs d’illustrer et de faire partager leur engagement quotidien.
Le Préfet de Police Laurent Nuñez se réjouit qu’un tel, moment de rencontre entre la population et ceux qui ont la sécurité en charge puisse avoir lieu avant de préciser: «Comme pour toutes les manifestations qui se déroulent en France nous avons pris le contexte en compte et réduit le format de cette opération. Et, comme d’habitude, nous accueillons un nombreux public». Il ne passe pas sous silence le fait «qu’une minorité de la population s’en prenne aux forces de sécurité, une minorité contre laquelle il faut se montrer intraitable».
Le général de gendarmerie Galtier tient à mettre en avant la dimension chaleureuse de cette manifestation: «C’est une façon sympathique d’aller au devant de nos concitoyens». Le vice-amiral Garié, commandant du Bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) indique pour sa part : «Nous avons trois raisons d’être là, premièrement en tant que Marseillais, deuxièmement comme partie intégrante des forces de sécurité et, troisièmement, parce que la thématique, cette année, porte sur les gestes qui sauvent, une formation que nous avons présenté à la Foire et qui a soulevé un vrai intérêt de la part du public. Nous proposons également des opportunités de recrutement, sachant que nous recrutons du brevet à bac +3».
Pour Daniel Mourareau, CRS: «Cette opération nous offre l’opportunité de mettre en avant nos effectifs, nos missions et nos moyens. Cette année nous mettons l’accent sur le secours aux personnes, sur la route, les plages et en montagne ainsi qu’au cours des actions de police. La population peut ainsi mesurer à quel point nous ne sommes pas là seulement pour verbaliser mais que nous avons aussi une action sociale sachant que nous sommes confrontés à toutes les gammes de la misère humaine». Christine Alejandro, conseiller mobilité carrière à la police nationale est également présente: «Il s’agit pour moi, indique-t-elle, d’être identifiée par l’institution et les partenaires publics et privés sachant que nous sommes là pour faire connaître le savoir-être et le savoir-faire des policiers».
Le lieutenant-colonel Mastorino, armée de terre, indique: «Nos concitoyens nous voient au quotidien dans les rues de nos villes. Ici, nous pouvons expliquer toutes nos missions et, lorsqu’un jeune se montre intéressé, nous le dirigeons vers le centre d’information et de recrutement des forces armées».
Caroline Pozmentier-Sportich, adjointe au maire de Marseille, en charge de la sécurité, insiste à son tour sur l’importance de cette manifestation: «qui permet de porter à la connaissance de nos concitoyens ces métiers pratiqués par des hommes et des femmes qui protègent, secourent; des hommes et des femmes que j’assure de tout mon respect, mon soutien. Et le fait que cette journée se déroule à proximité de l’Hôtel de Ville symbolise l’importance que nous accordons au fait que les acteurs de la sécurité se coordonnent. Et, le fait que cette journée soit celle de l’hommage aux victimes de l’attentat de Nice, donne toute son importance à ces questions de sécurité et nous signifie que le travail de sécurité ne peut s’accomplir que dans l’éducation, la solidarité et la fraternité».
Michel CAIRE