Tech Afrique-Europe : un sommet à Marseille pour la vallée émergente

Publié le 19 décembre 2021 à  14h19 - Dernière mise à  jour le 3 novembre 2022 à  12h33

La quatrième édition d’Emerging Valley a été couronnée une nouvelle fois de succès. Sommet international qui attire en Provence les investisseurs, les startups africaines et les écosystèmes numériques africains et émergents qui veulent renforcer leur attractivité à l’internationale, développer leurs relations business et accélérer leur impact à l’échelle globale.

©emergingvalley
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Quelques chiffres suffisent pour signifier l’ampleur que prend Emerging Valley, un rendez-vous qui devient incontournable. Ainsi cette édition 2021, en présentiel et en visio a accueilli quelque 6 000 participants venus de 72 pays. 400 startups étaient présentes ainsi que 50 investisseurs internationaux. Pour Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley: «Il n’y a pas mieux que cette ville pour incarner cette communauté de destin entre l’Europe et l’Afrique et l’innovation qui peut rapprocher les deux continents». Il annonce: «Emerging Valley veut faire de Marseille cette fusion entre deux continents jumeaux que sont l’Europe et l’Afrique qui peuvent, ensemble, incarner un autre chemin, redéfinir un équilibre entre d’un côté les géants de la Silicon Valley et de l’autre la Chine» Une édition d’autant plus importante à ses yeux que «la France va prendre la tête de l’Union européenne et que nous allons avoir dans ce cadre un grand sommet Europe-Afrique».

«La relation France, Afrique, Europe est essentielle»

Pour Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité: «la relation France, Afrique, Europe est essentielle». Rappelle la volonté du président de la République de voir s’instaurer un partenariat économique refondé mutuellement bénéfique et de long terme entre l’Europe et l’Afrique, en partant des besoins identifiés afin d’apporter des solutions adaptées. «Une Afrique qui est innovante, moderne, connectée…».

«Une jeunesse africaine bouillonnante, créative»

Michèle Rubirola, Première adjointe au maire de Marseille, avance: «Je suis très fière que Marseille soit le lieu des possibles où se rencontrent une jeunesse africaine bouillonnante, créative et des partenaires prêts à leur faire confiance». Une jeunesse, ajoute-t-elle: «Qui est capable de s’approprier le monde en dépit des inlassables changements et bouleversements que nous connaissons. Elle veut construire un monde avec la résilience en toile de fond et la fraternité en ciment». Elle profite de l’occasion pour lancer: «Ceux qui souhaitent investir dans notre ville et qui se reconnaissent dans les valeurs d’inclusion et de solidarité doivent savoir qu’ils peuvent compter sur la municipalité». Et elle considère à son tour: «Marseille est un trait d’union incontournable favorisant les échanges économique, culturel… entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe».

«Nous devons préparer le jour d’après»

Pour Didier Parakian, au nom de la métropole Aix-Marseille-Provence et du Département 13: «Nous devons préparer le jour d’après, protéger nos territoires sur le plan sanitaire, économique et humanitaire, trouver des solutions pour favoriser la relance». Dans ce contexte, il avance: «Au Département comme à la métropole l’Afrique est identifié comme une destination prioritaire. Notre position géostratégique est exceptionnelle. Des liens humains, historiques, économiques, culturels, nous unissent». Il note également: «Nous avons des atouts incontournables comme le premier port et le premier aéroport français tournés vers l’Afrique, de grandes entreprises mais aussi une communauté exemplaire d’entrepreneurs d’Afrique et d’Europe». Il souligne: «Notre métropole concentre 10% des investissements africains en France et elle accueille plus de 5000 talents africains- étudiants, entrepreneurs, cadres- chaque année, notamment grâce à l’AMU, à Kedge, à nos clusters, nos technopoles, nos incubateurs, grâce aussi à l’IRD, l’AFD, au réseau Anima». Et de conclure: «L’Afrique et notre territoire doivent grandir ensemble». Pour Laure-Agnès Caradec, Euromediterranée: «Marseille a toutes les cartes en main pour permettre aux entreprises d’atteindre les marchés africains. Et nous avons l’objectif à moyen et long terme de devenir le hub du digital et de l’innovation entre l’Europe et l’Afrique».
Michel CAIRE

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