Publié le 30 janvier 2018 à 13h17 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h03
Terre de Commerces, syndicat de commerçants de proximité et artisans des Bouches-du-Rhône déclare dans un communiqué : «Dix jours en arrière, Terre de Commerces se réjouissait de la prise de décision du gouvernement de réduire les périodes de soldes de 6 à 4 semaines tout en émettant un gros bémol sur l’absence de révision des dates nationales de soldes hiver et été. Demande qui était pourtant largement plébiscitée par la majorité des commerces de proximité de France ! Depuis aucune prise de position de notre pouvoir exécutif en ce sens et une nouvelle fois les indépendants se sentent laissés pour compte. Pourtant une vraie réforme des soldes doit passer par une modification de ces dates de démarrage mais aussi par une vraie refonte de la réglementation des promotions, refonte réclamée par 75 % des professionnels du secteur de la mode interrogés par Boutique2mode, pour ne plus pénaliser les indépendants grands perdants de cette législation du tout à prix bas mais rien au prix juste; Faute de consensus trouvé autour des dates nationales de soldes, face aux mastodontes de la vente de masse ou en ligne, le gouvernement n’a pas souhaité se positionner et a sans doute préféré le statu quo. Pourtant faire le choix des indépendants serait un choix courageux et prouvant la volonté du gouvernement de soutenir les cours de villes. Ne reproduisons pas le schéma du Royaume-Uni où les parts de marché des commerçants indépendants ne représentent plus que 3,1 % en valeur alors qu’il est encore à 15 % en France mais pour combien de temps encore si le pouvoir exécutif n’agit pas ?» En réaction, Tony Sessine, Président de Terre de Commerces, demande au gouvernement «d’entendre la voix des commerçants indépendants !». «Il est incohérent de prendre des mesures en faveur du centre-ville sans prendre en compte la voix des détaillants» et d’ajouter que «Terre de Commerces va demander un rendez-vous auprès du Cabinet du Ministre Bruno Le maire pour aborder de nouveau le sujet».