Publié le 23 mars 2017 à 11h41 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h57
Renaud Muselier, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président du Comité Régional de Tourisme (CRT) Paca vient de présenter la «Nouvelle donne et stratégie 2017/2020 du CRT Paca en présence de Jennifer Salles-Barbosa, conseillère régionale, Présidente de la Commission Tourisme. Une nouvelle stratégie qui vise à rendre visible les trois marques de destination à l’international : Provence, Côte d’Azur France et Alpes, rendre les destinations régionales compétitives et centrer l’approche sur le client, alors que le secteur du tourisme souffre, du fait notamment des attentats que la France et la région, avec Nice, ont eu à connaître.
«C’est en fédérant, les Agences Départementales de Tourisme, les Offices et les professionnels du tourisme autour des marques Provence, Alpes et Côte d’Azur, que nous pourrons développer la notoriété de nos destinations et accroître l’économie touristique», avance Renaud Muselier. Il insiste sur l’importance de celle-ci: «L’économie touristique de notre région génère 18 milliards d’euros de retombées économiques, soit 13% du PIB de la région et anime 141 000 emplois, soit 7,5% des emplois totaux de la région et 9,4% des emplois salariés. Et c’est pas moins de 25 000 TPE et PME qui opèrent dans le secteur de l’hébergement, de la restauration, des transports ou encore des activités de loisirs culturelles ou sportives». Il ne manque pas de signaler qu’avec 6 millions de touristes internationaux qui dépensent deux fois plus que les touristes français, «notre région est la deuxième destination du tourisme international en France, juste après Paris Île de France. Pour autant, si le tourisme mondial devait augmenter de 50 % d’ici 2030, le nombre de concurrents serait, lui, multiplié par 3». Il importe donc, pour le président du CRT, de rendre les destinations régionales plus compétitives. «Ce qui passe par un travail avec les professionnels du tourisme en s’appuyant sur nos infrastructures: nos ports, nos aéroports de Nice et Marseille, les deux plus importants, après Paris, nos dessertes TGV», assure-t-il. Jennifer Salles-Barbosa indique pour sa part : «Le président Estrosi a voulu que ce plan sorte très rapidement. Nous avons donc été à la rencontre des professionnels du tourisme pour identifier leurs problèmes et comment la région pouvait les aider, les soutenir. Puis, nous avons organiser des ateliers pour définir la stratégie touristique et c’est ainsi que nous avons élaboré ce plan avec sa stratégie et ses 8 programmes opérationnels». Explique également que ce plan est évolutif. «Nous avons la volonté de rencontrer une à deux fois par an les professionnels pour voir si la situation évolue positivement». «On voit bien, reprend Renaud Muselier, que la population européenne vieillit, est riche et souhaite faire du tourisme. On voit bien que les Nord-Américains sont des clients potentiels importants et que la France est un territoire d’appel fabuleux si la sécurité est au rendez-vous». Pour lui, il existe nombre de destinations de qualités mais, considère-t-il :«Nous sommes les seuls à avoir la chance de disposer de territoires de grandes qualités et totalement différents, d’où notre idée de structurer les marques Provence, Alpes et Côte d’Azur France pour être visibles à l’échelle mondiale». «Il faut, c’est notre premier objectif, que nos destinations soient connues, rêvées pour pouvoir être sélectionnées», dévoile Renaud Muselier qui ajoute: «Cela implique la concentration de nos moyens sur les marchés à plus fort potentiel, la connaissance de nos prospects pour contextualiser nos messages et la construction de plus-values différenciantes pour chaque marque de destination».