Publié le 22 juillet 2013 à 6h00 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h49
En rendant ses conclusions le 18 juillet, le Conseil National du Débat sur la Transition Energétique clôture huit mois d’échanges durant lesquels la CFE-CGC rappelle qu’elle « a pris toute sa place et été force de propositions dans un débat de qualité ». La confédération syndicale se réjouit en effet « de la place centrale » donnée au débat énergétique en lien avec les politiques d’urbanisme, de logement et de mobilité. Elle accueille d’ailleurs « avec satisfaction la reconnaissance du rôle clef des infrastructures énergétiques, de la planification de leurs investissements et de la nécessité d’un signal prix vertueux ».
La CFE-CGC regrette cependant que la sécurité des approvisionnements énergétiques comme le développement des filières industrielles ne soient pas davantage au cœur des priorités. « De plus, l’analyse économique des différents scénarios de transition énergétique, y compris en matière macro-économique, aurait mérité d’être davantage approfondie », juge la centrale syndicale.
La CFE-CGC réaffirme enfin « son opposition à la volonté de certains acteurs d’imposer une réduction drastique de la consommation énergétique du pays sans en mesurer les impacts sociétaux ni même intégrer le progrès scientifique et technique ». Elle s’oppose « tout aussi fermement à toute fermeture dogmatique de réacteurs nucléaires et à des objectifs irréalistes fixés en matière d’énergies renouvelables ».
Et de rappeler que sa priorité est bien de bâtir « une transition énergétique qui offre de réelles perspectives aux salariés et à l’ensemble des citoyens français, et en particulier aux plus jeunes d’entre eux ».