Sanofi fait partie de ces maladies du siècle dont on accepte la malfaisance comme une fatalité.
Aujourd’hui, et à nouveau en toute indépendance, Sanofi envisage la possibilité de délocaliser la fabrication de Doliprane, médicament essentiel pour la santé de nos compatriotes. Une fois de plus, la question de la fourniture des médicaments nécessaires apparait à l’ordre du jour. Pendant la période Covid, ce problème longtemps occulté, a enfin été contraint d’émerger. N’a-t-on pas vu, pendant presque 2 ans, la disparition de l’aspirine 100mg indispensable face aux affections cardiovasculaires ?
L’article 17 de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen évoque la possibilité de la nationalisation d’une entreprise privée lorsque « la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment ». Ne sommes-nous pas devant un cas d’école ?