Marseille et Beyrouth renforcent leurs liens de solidarité à travers une soirée exceptionnelle le 18 novembre au République à Marseille organisée par l’association Mon Liban Azur orchestré bénévolement par un quatuor composé de la Cheffe libano arménienne Aline Kamakian et 3 Chefs marseillais, Gérald Passedat, Julien Diaz et Sébastien Richard
Le père Hani Tawk a fondé il y a 3 ans « La Cuisine de Marie » sur le port de Beyrouth après les explosions des silos, une cantine populaire destinée à toutes les personnes en détresse et en souffrance quelle que soit leur religion, leur situation ou leur origine. Nombreux sont ceux qui connaissent de nouvelles difficultés dans le contexte actuel. Afin de financer l’achat d’équipements et de matériel de cuisine. Avec les membres de l’association Mon Liban d’Azur, nous agissons pour rapprocher et promouvoir les liens culturels entre la région Sud et le Liban.
Notre choix s’est logiquement porté sur le restaurant « Le République », restaurant solidaire pour tous, qui s’inscrit dans la nature même du projet d’aide à la cuisine communautaire du Père Hani Tawk. Grâce au chef engagé Sébastien Richard qui a immédiatement accepté de soutenir cette cause en faveur du Liban qui implique des acteurs clés de la ville de Marseille. Les Chefs Gérald Passedat 3*** et Julien Diaz 1* du Restaurant Saisons ainsi que la cheffe libano arménienne Aline Kamakian propriétaire des restaurants Mayrig à Beyrouth, Erevan et Riyad, aux Maldives et au Caire, une femme très investie pour le Liban et l’Arménie, ont affiché leur désir de participer gracieusement à ce cocktail exceptionnel de « solidarité ». Un terme très symbolique qui revêt d’autant plus d’importance dans les circonstances actuelles. Ils concocteront un « huit mains méditerranéen » unique et exceptionnel.
Avec également la participation d’Ara Katchadourian, libanais et arménien d’origine, marseillais de cœur et d’adoption, qui se décrit comme un citoyen de la paix qui incarne de manière emblématique cette « connexion vivante » entre les deux villes renforcée récemment avec la traversée à la rame de Marseille à Beyrouth en 83 jours qu’il a réalisé.
Notre association œuvre depuis le début aux côtés du Père Hani Tawk, fondateur de la Cuisine de Marie, cantine populaire sur le Port de Beyrouth qui distribue actuellement grâce à la mobilisation de ses bénévoles et volontaires environ 1 000 repas par jour aux plus nécessiteux, parmi lesquels des enfants qui ne mangent pas à leur faim en raison du coût de la vie devenu inaccessible pour plus des deux tiers de la population, dont une grande partie vit dans des conditions d’extrême précarité. Notre objectif est de passer dès la fin de cette année à plus de 3 000 repas par jour avec un projet d’extension financé principalement par la Fondation CMA CGM, en lien avec la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Rotary Club de Marseille. Des acteurs majeurs de la place marseillaise qui ont tous un lien de proximité avec le Liban en raison des différents axes de développement qu’ils y opèrent, chacun selon son secteur d’activité et ses choix de positionnement.
Marseille et le Liban entretiennent de longue date des relations très étroites compte tenu de l’importance stratégique que joue le groupe CMA CGM, dirigé par l’homme d’affaires Rodolphe Saadé d’origine libanaise, qui a établi son siège social dans la cité phocéenne et qui multiplie ces dernières années ses investissements au pays du cèdre, notamment avec le rachat du port de Beyrouth jumelé récemment avec celui de Marseille. De même, la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur intervient sur de nombreux programmes pour former le personnel des municipalités libanaises dans le cadre d’accords de coopération existants. Marseille compte une communauté libanaise très importante, des personnes qui sont autant attachées à cette ville multiculturelle dotée d’une identité forte qu’à leur pays natal connu pour ses multiples facettes contrastées.
Marseille compte une communauté libanaise très importante, des personnes qui sont autant attachées à cette ville multiculturelle dotée d’une identité forte qu’à leur pays natal connu pour ses multiples facettes contrastées. Par ailleurs, s’il est vrai qu’on revendique sa fierté d’être marseillais, cet état de fait l’est tout autant quand on est libanais, avec un profond sentiment d’appartenance. Aussi, de même que Notre Dame de La Garde veille sur la ville de Marseille, le pays du Cèdre est sous la protection de Notre Dame du Liban.
C’est également à Marseille, et nulle part ailleurs dans l’hexagone, que le Consulat Général du Liban a élu domicile.
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