Publié le 25 janvier 2024 à 21h49 - Dernière mise à jour le 30 janvier 2024 à 9h22
Le député Mohamed Laqhila réagit «non sans satisfaction» à la décision du Conseil Constitutionnel qui censure l’immense majorité de la loi sur l’immigration ce qu’il considère comme un retour aux valeurs qui ont fondé la nation France.
Je ne peux que me réjouir de la décision récente du Conseil Constitutionnel qui, en censurant les deux-tiers du projet de loi, met en lumière les raisons qui ont justement présidé à ma décision de voter contre cette loi. Je réaffirme d’une part la primauté de notre Constitution et la protection des droits fondamentaux qui en sont le socle, et d’autre part l’importance de la vigilance et de la rigueur dans l’élaboration des lois, afin qu’elles soient justes, équitables et conformes à nos valeurs fondamentales.
Car on ne peut que regretter ce travail précipité fondé davantage sur des logiques électoralistes que sur de véritables engagements politiques et dans l’intérêt commun. Il est impératif pour l’avenir de notre Démocratie, que nous légiférions d’une main tremblante, en veillant à l’adéquation avec notre cadre constitutionnel et nos engagements internationaux.
Attelons-nous aux causes sous-jacentes telles que l’Éducation, le Logement, l’Ecologie, ou encore la coopération internationale avec une véritable lutte contre ce que j’ai toujours appelé « les Marchands de la Misère ». En tant que député de la République, oui, je suis fier de la décision du Conseil
Constitutionnel qui nous rappelle à notre devoir : légiférer avec sagesse, prudence et dans le respect absolu de la Constitution qui nous unit tous en tant que Nation.