L’attentat contre la synagogue de la Grande-Motte est le résultat d’une campagne de haine antisémite orchestrée depuis le pogrom du 7 octobre, qu’aucune mesure concrète n’est venue enrayer. Il est grand temps de faire face au danger islamiste, de le nommer et de le combattre car c’est le monde libre qui est sa véritable cible.
Les organisations internationales, les ONG, certains partis politiques comme LFI, ou les médias en propageant la propagande du Hamas, amplifiée par les réseaux sociaux, ont failli et portent une part de responsabilité dans la situation actuelle. Les autorités ne peuvent plus se cacher derrière le conflit au Moyen-Orient et les grandes phrases de circonstance. La France, comme toutes les démocraties, est à la croisée des chemins face au danger islamiste, aux campagnes de déstabilisation de la Russie, de la Chine ou de l’Iran et à leurs idiots utiles.
De Gaza à La Grande Motte ?
Le suspect de l’attentat contre la Synagogue de la Grande-Motte est « un algérien de 33 ans en situation régulière » qui en portant le drapeau palestinien lie son acte à la situation à Gaza. Mais quel est le lien de causalité entre les juifs français, la guerre contre le Hamas… et l’Algérie ? C’est comme si l’on attaquait chaque arabe ou chaque musulman pour leur faire payer les attentats du 11 septembre ou tous les asiatiques pour la Covid-19.
En stigmatisant les Israéliens comme des « juifs européens » étrangers à la terre de leurs ancêtres, on transforme les victimes du 7 octobres en oppresseurs, et le groupe terroriste islamiste du Hamas en résistant, digne représentant de la cause palestinienne. Et au nom d’une double allégeance supposée et globalisante des juifs envers Israël, ils en deviennent une cible légitime.
Copernic, Toulouse, Charlie, Samuel Paty, la Grande Motte et après ?
C’est une longue tradition du pouvoir que de ne pas nommer le mal, pensant ainsi le faire disparaître ? De Raymond Barre et ses « passants innocents » pour désigner les victimes non-juives de l’attentat de la Synagogue de rue la Copernic ; du « loup solitaire » du massacre de l’école juive de Toulouse, préfigurant les attentats contre Charlie et le Bataclan ; en passant par les déséquilibrés non responsables de leurs actes antisémites ; ou de l’assassinat de Samuel Paty, lâché par sa hiérarchie, la liste des manquements ne fait que croître.
Passer des accords avec des groupes terroristes au lieu de les combattre, circonscrire le problème à la seule communauté juive, s’accommoder des islamistes en espérant un gain électoral, et accepter d’importer un conflit étranger en France ne font qu’enhardir les ennemis du monde libre qui sont forts de notre faiblesse.
« No Jews no News ! »
L’État Juif, seule démocratie au Moyen-Orient, est le pays le plus condamné par les instances internationales et certaines ONG. Très loin devant l’Iran, la Chine, la Russie, le Corée du Nord, la Turquie, l’Arabie Saoudite, l’Afghanistan, le Venezuela, la Syrie, la Birmanie pour ne citer qu’eux et en cumulé ! A croire que ces contrées sont le paradis des droits humains, comme autrefois, l’URSS était celui des travailleurs.
Les médias et les agences de presse ne sont pas en reste quand ils surexposent et prennent parti dans le conflit à Gaza en relayant, comme s’il s’agissait de la vérité, le seul narratif du Hamas qui ne résiste jamais à l’épreuve des faits. Pourtant ce ne sont pas les drames qui manquent. Le génocide des Yézidis, des Rohingyas ou des Ouïghours, les apartheids de genre en Afghanistan et en Iran, les répressions sanglantes, ne bénéficient pas de la même couverture. Cette distorsion, encore amplifiée par les réseaux sociaux avec leurs légions de « bots et trolls » russes, chinois et iraniens, est un terreau fertile à l’antisémitisme et au révisionnisme qui commence avec Israël, avec dans le viseur sa véritable cible, le monde occidental dans son ensemble. L’intersectionnalité des luttes et le décolonialisme ne sont que les faux nez d’un conflit bien plus large, celui entre deux conceptions du monde, entre la civilisation et la barbarie.
Les agents du chaos et les idiots utiles
Il a été abondamment documenté les liens étroits existant entre des individus appartenant aux extrêmes et la Russie, en faisant littéralement des « agents de l’étranger ». La sagesse populaire et certains politiques ont su prendre de la hauteur et éviter de donner une majorité absolue à l’extrême droite.
Il serait temps, d’envoyer un message clair à LFI. Sa « bordelisation » permanente de la vie politique, ses provocations incessantes, ses invectives et menaces, son soutien au groupe terroriste Hamas l’ont éloigné depuis longtemps du champ républicain. Ses élus, par leurs comportements, portent plus que d’autres la responsabilité de l’insécurité des juifs de France qui a mené à l’attentat de la Synagogue de la Grande-Motte.
Ce « contexte » résonne comme un écho à la réponse de Liz Magill, présidente de l’Université de Pennsylvanie, lors d’une audience du Congrès sur l’antisémitisme dans les campus américains : « Si le discours devient un comportement. Il peut s’agir de harcèlement, oui ». Depuis elle a démissionné.
La peur doit changer de camp
La France dispose d’un arsenal législatif pléthorique pour lutter contre le séparatisme, l’antisémitisme, le racisme sous toutes ses formes, le terrorisme et les extrémistes politiques ou religieux. Les élus et la justice doivent faire preuve de courage et se montrer intraitables face à ceux qui menacent la République et ses citoyens. Les actes antisémites doivent être qualifiés comme tels et sanctionnés sévèrement de même ceux qui utilisent, comme cheval de Troie, l’antisionisme qui n’est qu’une autre forme d’antisémitisme, à l’image de Rima Hassan, Thomas Portes et tant d’autres.
Depuis leur audition qui a fait scandale, les présidentes d’Université US ont tiré les conclusions de leurs manquements. Comme, il ne faut pas en attendre autant de LFI, pourquoi ne pas engager une procédure de dissolution comme cela a été fait pour des mouvements d’extrême droite ?