Publié le 8 septembre 2017 à 22h57 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h37
Il y a des gens comme ça que l’on ne supporte pas, que l’on ne peut pas sentir ou encaisser. Peu importe ce qu’ils font ou ce qu’ils sont vous ne pouvez pas expliquer pourquoi ils vous procurent cela à peine leur gueule aperçue ou le son de leur voix entendue.
En ce qui me concerne et je ne suis pas exceptionnel, il existe quelques personnes publiques qui me révulsent et me provoquent une raideur épidermique dès qu’ils pointent le bout de leur nez à la télé ou même à la radio. Je citerai pêle-mêle quelques personnages dont le seul fait de tapoter leur blase avec mes doigts boudinés engendre instantanément une nausée terrible. Ainsi, Bernard Henry Lévy, Jacques Attali ou plus simplement et localement Jul me donnent instantanément envie de rendre mon repas de communion, communion que je n’ai d’ailleurs pas faite. Mais c’est ainsi, après les heures sombres que notre pays a pu connaître et face à un Kim Jong-Un prêt à faire péter la planète, sous sa coupe de cheveux grotesque, il faut continuer à avancer dans une société où les débiles ont une place et même droit de cité.
Dernièrement, à la lecture de la presse, je dois avouer que le sourire m’est revenu après avoir lu les élucubrations de Donald Trump, bombant le torse, et prompt lui aussi à nous balancer une bombe atomique. Fort heureusement Poutine, Tsar de toutes les Russie pour le restant de sa vie, temporisait en nous promettant une véritable catastrophe mondiale et ce, entre la poire et le fromage, pour peut être nous faire oublier les premières mesures minables de notre nouveau gouvernement. La suppression des emplois aidés et la baisse de cinq euros des allocations logement étaient tellement stupides que je m’interrogeais afin de savoir si un conflit mondial sur fond d’échanges de bombe H, A ou Z n’était finalement pas moins débile. C’est une grande claque derrière la tête assénée par ma femme qui me rendit le sens des réalités et me fit brutalement prendre conscience que si l’on pouvait envoyer Trump, Kim Jong-un et Poutine sur une autre planète, la nôtre se porterait finalement bien mieux alors que ces trois idiots s’obstineraient à faire exploser celle qui les accueillerait. Dans la navette leur servant de taxi j’y entasserais aussi volontiers les trois apôtres précédemment cités s’étant chronologiquement autoproclamés Philosophe entarté, Mitterandiste au grand cœur du 16e arrondissement de Paris et enfin rappeur de musique faute de « rapper » du fromage. Depuis la planète bleue nous verrions une grande explosion suivie d’un énorme champignon dans lequel les six cons seraient pour le coup atomisés…
Mais revenons à des choses plus terre à terre, moins violentes et plus réalistes. C’est en ouvrant mon journal cette semaine que j’ai découvert avec stupeur et désarroi que monsieur Jean-Vincent Placé avait été agressé et dépouillé de sa toquante à … 7000 euros ! Hé oui, c’est ainsi, on peut être de gauche et prôner la justice sociale comme l’écologie en regardant son poignet serti d’une montre à sept fois le SMIC pour sans doute oublier que des étudiants et des retraités viennent de perdre cinq euros par mois pour financer leur loyer.
Monsieur Placé est un phénomène dans la planète politique Française. A peu près mauvais pour tout -et parvenu dans un milieu où la compétence réside plus dans la capacité à écraser son prochain que de songer à lui tendre la main- il a eu une progression aussi rapide qu’éphémère puisqu’il nous annonce que l’agression qu’il vient de subir pourrait remettre en cause son engagement politique.
En 2011, il fut élu sénateur, autrement dit élu par ses propres amis à un poste inutile au fin fond d’un palais ne servant qu’a alourdir la dette du pays. Candidat à la présidence du Sénat, il n’obtint que dix suffrages. Allez hop à dégager … ! Ensuite il fut un fervent soutien de Manuel Valls qui comme tout le monde le sait est un grand écologiste puisque ici même, à Marseille, il s’est battu pour que les rejets, dans les calanques, de boue rouge de Gardanne se poursuivent. Plus tard il rejoint Benoît Hamon pour ses prises de position concernant l’écologie… Déconcertant ! Un bel opportuniste en somme !
Habituellement, je ne me place pas du côté des voyous mais là je dois avouer que si ce que notre ancien secrétaire d’État nous promet, à savoir abandonner la politique à cause, ou plutôt grâce, à des voyous se concrétise, je devrais monter à la vierge de-la-garde avec des pois-chiche crus dans mes chaussures tant je considérerais que sa disparition est un signe de Dieu ou de sa Sainte-Mère. Malheureusement je ne crois pas au miracle …
Je le revois se prosterner devant l’ancien Président de la République pour obtenir un poste, pour que ce dernier daigne le regarder. Il aurait tué autant de personnes que Kim Jong-un souhaite le faire pour être ministre, secrétaire d’État ou bien sous-sous secrétaire d’État enfin pour avoir un poste même dans le fond d’un ministère et même s’il était en banlieue parisienne sauf dans le 93 bien sûr. C’est vous dire. Il obtint, avec la gratitude du jury, comme l’on dit pour les recalés d’un concours administratif, finalement repêchés in-extremis, le secrétariat d’État à la réforme de l’État et de la simplification. Comprenne qui peut le sens et le but d’un tel ministère. Moi j’avoue que le ministère de la simplification me fait rêver dans une société où il faut attendre une demi-journée dans un commissariat miteux pour déposer une simple plainte en regardant sa Swatch à trente euros. Même pas capable d’obtenir ce qui lui tenait apparemment à cœur : l’écologie !
En 2016, je me le rappelle s’être engagé dans la réserve opérationnelle militaire en exigeant que le grade de colonel lui soit attribué comme l’on donne des points à de bons élèves. Mais là, ce sont les cancres qui sont encensés. Colonel … N’importe quoi! Je vous salue Général de Gaulle et vous adresse mes respects en vous priant d’excuser ce débordement … etc. etc. Même avec les mots choisis ce pauvre Général ne pourrait accepter une telle chose, ne pourrait supporter qu’un tel « bras cassés » puisse placer sur ses épaules de serpent cinq barrettes que d’autres ont gagné au feu ou par le rang en ayant fait l’école de guerre.
Vous voyez je reste convaincu que certaines personnes ne seront jamais appréciées par le plus grand nombre ou plus particulièrement par moi. Mais je ne suis la référence de rien, je ne suis qu’un pauvre citoyen dépité par le spectacle offert par nos élus.
Je tourne les pages de mon journal et … Tiens en voilà un autre mis en examen pour des faits de violence avec arme sur un cadre du parti socialiste !
Garçon ! Remplacez le café par deux aspirines s’il-vous-plaît !