«La Tunisie a les yeux de l’Afrique et du monde tournés vers elle, parce que des élections de dimanche et de la manière dont elles vont se dérouler dépendra la promotion de la démocratie dans cette partie du continent », a déclaré le président de la Mission d’observation électorale de l’Union africaine. C’est dire l’importance de ces élections législatives, les 13e depuis la proclamation de la République et les premières depuis la proclamation de la nouvelle Constitution.
Depuis deux jours à l’étranger et dès 7 heures ce dimanche 26 octobre sur le territoire national, plus de 5 millions de Tunisiens inscrits sur les listes électorales (le corps électoral étant évalué à plus de 8 millions de Tunisiens) sont appelés à élire, jusqu’à 18 heures, les 217 députés à l’Assemblée des représentants du peuple. Ils doivent choisir parmi 15.652 candidats se présentant sur 1 540 listes – 910 listes de partis politiques, les 472 listes de candidats indépendants et les 158 listes de coalition-. Dans un souci de transparence le scrutin législatif compte 22 000 observateurs accrédités dont 600 étrangers.
Ce scrutin législatif 2014 est annoncé comme « historique » puisqu’il scelle l’étape de transition démocratique que la Tunisie connait depuis la révolution -17 décembre 2010 /14 janvier 2011 à aujourd’hui- à celle de la mise en place d’institutions constitutionnelles durables de la République tunisienne.
Cette élection marque donc un tournant majeur avant que les tunisiens ne retourne aux urnes dans moins d’un mois , le 23 novembre, pour élire le Président de la République
P.M.-C avec R.B. (Tunis)