Publié le 26 novembre 2013 à 21h46 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h46
Le 25 novembre, les représentants syndicaux CGT et SUD et les représentants du personnel de l’UDAF13 ont enfin pu s’asseoir à la table des négociations grâce à l’intervention de la DIRECCTE (direction départementale du travail) qui a accepté de jouer le rôle de médiateur dans le conflit opposant les salariés à leur employeur.
Ce conflit porte sur :
-la suppression des congés supplémentaires sans contrepartie (18 jours pour le personnel social, 9 jours pour le personnel administratif).
L’objectif de la rencontre était d’aboutir à un protocole de sortie de grève portant sur :
-la négociation des contreparties à la suppression des jours de congés supplémentaires;
-les conditions de reprise de travail du personnel.
Après huit heures de négociation les partenaires sociaux n’ont pu aboutir à un accord: même si un consensus se profile sur la question des congés, un blocage persiste sur les conditions de reprise du travail.
-Proposition des salariés: 8 jours de congés et une retenue de salaire de 1,5 jours
-Proposition de l’employeur: 6,5 jours de salaires et 3 jours de congés
En effet si les salariés acceptent le principe de supporter intégralement le financement de leurs jours de grève, la direction quant à elle tient à faire payer ce mouvement social au personnel gréviste afin, comme exprimé devant la DIRRECTE, de renflouer les caisses déficitaires .
Aujourd’hui, 26 novembre, les représentants syndicaux CGT et SUD et les représentants du personnel ont été reçus à leur demande par la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) afin de leur signifier la rigidité de l’employeur dans les négociations et d’obtenir leur soutien pour les ramener à la table des négociations. La DDCS a entendu les salariés et indiqué qu’elle en informait le Préfet et prenait attache auprès de l’employeur. La DIRRECTE a proposé une nouvelle rencontre ce jour à 16heures, afin de reprendre les négociations;
Les représentants des salaries et organisations syndicales s’y sont rendus.
Le Président de l’UDAF13 contacté a fait savoir qu’il n’était pas disponible et la Directrice a répondu par téléphone, au directeur adjoint de la DIRECCTE qu’elle n’avait pas mandat pour négocier.
La tactique de la « chaise vide » semble bien confirmer l’intention de l’UDAF13 de vouloir tirer profit de cette situation de crise pour renflouer les caisses (non paiement des salariés + encaissement des financements publics) au détriment total de sa mission de service public.