Les enquêteurs spécialisées en nouvelles technologie (N’Tech) de la section de recherche (SR) de Marseille effectuent, le 17 août 2018, une cyberpatrouille sur Internet dans le cadre de la lutte contre la pédopornographie ; ils identifient alors un individu qui télécharge et échange des fichiers à caractère pédopornographique. Saisis de l’enquête pour diffusion d’images pédopornographiques par un moyen de communication électronique, les gendarmes de la SR effectuent une perquisition au domicile du mis en cause, le 5 septembre 2018- Les investigations criminalistiques du matériel informatique saisi, confirment la présence d’environ 2 500 fichiers à caractère pédopornographique dont prés de 400 vidéos et plus de 1 600 photographies mises en partage sur les réseaux P2P (Pair-à-pair ou peer-to-peer, définit un modèle de réseau informatique d’égal à égal. Dans ce type de réseau, chaque client devient lui-même un serveur. Le P2P permet à plusieurs ordinateurs de communiquer entre eux via un réseau). Placé en garde-à-vue le 29 octobre 2018, le malfaiteur reconnaît son addiction à la pédopornographie depuis environ 3 ans et l’utilisation des réseaux P2P pour récupérer et diffuser largement des contenus pédopornographiques ; il nie en revanche avoir cherché à rencontrer des mineurs. Jugé en comparution immédiate au TGI de Marseille le 30 octobre 2018, il est condamné à 3 ans d’emprisonnement dont 1 an ferme, avec mandat de dépôt à l’audience.