Publié le 24 février 2015 à 22h50 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h35
L’UPE 13 prend acte de l’adoption de la loi pour la croissance et l’activité et espère que «le débat parlementaire pourra se poursuivre sereinement pour donner une nouvelle impulsion à notre économie et contribuer ainsi au redressement de notre pays».
Pour l’organisation «cette loi est une opportunité pour lever les freins, encourager l’activité, redonner confiance aux entrepreneurs et aux Français et changer de modèle. Libérer, investir, travailler sont les trois grands objectifs de cette loi pour renouer avec la croissance et l’emploi.» Et de saluer l’esprit de cette loi «qui va dans le bon sens, notamment avec les mesures suivantes : L’ouverture à la concurrence du secteur du transport routier qui permet de créer des lignes de bus nationales pour encourager la mobilité et accéder à de meilleurs tarifs; le travail du dimanche avec le passage de 5 à 12 pour les « dimanches du maire »; la création de zones dans lesquelles le travail dominical sera autorisé tous les dimanches, avec l’obligation de prévoir des compensations via un accord collectif; la carte d’identification professionnelle pour chaque salarié du BTP, pour lutter contre le travail illégal et encadrer le détachement des travailleurs européens; l’actionnariat salarié avec un allègement de la fiscalité notamment sur les actions gratuites; l’épargne salariale encouragée dans les entreprises de – de 50 salariés; la dépénalisation du délit d’entrave pour le chef d’entreprise.»
Et l’UPE13 de considérer: «Certes, ces mesures auraient pu être beaucoup plus ambitieuses et plus importantes mais elles s’inscrivent dans un élan réformateur. Ne freinons pas ce mouvement ! Cette volonté affichée de dynamiser l’économie, de moderniser, de lutter contre les conservatismes doit être encouragée par le monde économique.»
Néanmoins, l’organisation entend rester vigilante «quant à un certain nombre de mesures, qui vont à l’encontre même de l’esprit de la loi en particulier : L’inflation des pouvoirs de l’inspection du travail, qui rigidifie la vie de l’entreprise; le renforcement des pouvoirs de l’Autorité de la Concurrence et notamment la mesure d’injonction structurelle qui porte gravement atteinte au droit de propriété et à la liberté d’entreprendre; la réforme de la justice prud’homale avec notamment l’introduction de l’échevinage qui risque de mettre fin au paritarisme et alourdirait les finances publiques.»
Pour Jean-Luc Chauvin, Président de l’UPE 13, «même si cette loi n’est pas parfaite, elle doit être saluée car elle lève un certain nombre de verrous de notre économie. Alors que 82% des Français souhaitent que le gouvernement aille plus loin dans les réformes*, ne laissons pas des logiques purement politiciennes et à visée électoraliste polluer le débat parlementaire, détricoter la loi et bloquer toute initiative de réforme de notre économie. L’avenir de notre pays, de notre croissance, de nos emplois en dépend ».
* Sondage Odoxa – BFM Business – Challenge – Aviva Assurance de février 2015.