Nous, les hommes, sommes comme les villes qui, de temps en temps, ont besoin de repenser cet avenir qui s’approche à pas lents mais sûrs. Les dirigeants des communautés ont une double fonction (pour résumer un peu, et en référence à ce point). D’une part, gérer le quotidien de la communauté. Et d’autre part, avoir une vision à moyen et long terme.
Gérer notre ville
Gérer au jour le jour est possible. Il suffit d’être attentif à la liste des fonctions confiées selon la législation en vigueur et de l’appliquer à chaque incident. Prenons un incident léger et de faible ampleur. Une lampe de l’avenue principale est grillée, on envoie donc un technicien la remplacer. C’est comme ça, et ça arrive et ça arrivera toujours. Ce genre de choses consomme une part très importante et significative du temps de travail de nos gestionnaires. Dans le domaine de l’éducation, ce serait le cas du remplacement d’un professeur qui tombe malade pendant deux ou trois jours. Dans d’autres domaines, des problèmes similaires.
Ce n’est pas si simple, rien n’est jamais simple. Mais la gestion purement ordinaire est très intense. Elle consomme beaucoup de temps et de ressources. Et elle est associée à une gestion de contrôle et budgétaire très intense.
Un incident «normal» peut être un point d’inflexion
De plus, je dois dire que lorsque l’incident est d’un niveau supérieur, la solution immédiate conditionne l’avenir de ce point précis. Si un jour un mur d’un parc s’effondre, nous pourrions procéder à sa reconstruction telle qu’elle était à ce moment-là, avant qu’il ne soit beau. Mais cela peut être l’occasion de soulever les décombres dans lesquels ce mur a fini pour ouvrir un peu plus ce parc à la population. Ainsi, les citoyens qui devaient auparavant faire un détour pour arriver à la porte la plus proche, accèdent, désormais, au parc directement par ce trou que le hasard a ouvert dans le mur. Une gestion ordinaire qui réussit (ou non) à résoudre l’incident d’une autre manière ouvre une nouvelle opportunité au quartier concerné si l’on ne procède pas automatiquement à laisser les choses comme elles étaient avant.
Mais il faut prendre le temps de penser la ville du futur
Penser à l’avenir d’une ville, c’est penser au bien-être de tous. Nous sommes tous gagnants si nous construisons à chaque instant, à chaque occasion, la ville de notre lendemain. Entre tous et pour tous. Les villes doivent être repensées pour rendre heureuses la génération qui vient et qui frappe à notre porte, tandis que nous regardons notre Méditerranée bleue. Dans les prochains articles… je continuerai.
Processus électoraux en vue
Je ne veux pas vous quitter ainsi… retenez ceci lorsque vous penserez aux prochains mois : il y a un processus électoral très bientôt dans de nombreux points de notre Méditerranée… Une vision à long terme est beaucoup plus importante que de changer une ampoule d’un lampadaire de la grande avenue.
Le quotidien est résolu avec une certaine routine attentive à résoudre ce qui ne va pas. Parfois, nous retenons davantage dans notre mémoire ce type de «solutions résolues» … mais ce qui compte vraiment, c’est que les villes n’aient pas seulement la lumière du lampadaire la nuit, mais aussi la vision du futur qui indique le chemin à notre génération et à celles qui nous suivront. Que notre vision soit une véritable réponse à la question qui nous importe le plus : et… demain quoi ?
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[Tribuna] José Fernandez Alcalde : Nuestras ciudades … miran al futuro
Los hombres somos como las ciudades que, de vez en cuando, necesitamos repensar ese futuro que nos viene a paso lento pero firme. Los dirigentes de las comunidades tienen una doble función (por resumir un poco, y haciendo referencia a este punto). Por un lado, gestionar el día a día de la comunidad. Y por otro, tener una visión a largo medio plazo.
Gestionar nuestra ciudad
Gestionar día a día es posible. Solo es estar atento a la lista de funciones encomendadas según la legislación vigente y aplicarlo a cada incidente. Pongamos un incidente liviano y de poca magnitud. Se funde una farola de la avenida principal, pues se envía un técnico que la reponga. Esto es así, y siempre pasa y pasará. Este tipo de cosas consume una parte muy importante y significativa del tiempo hábil de nuestros gestores. En el área de educación sería el caso de la suplencia de un profesor que cae enfermo por dos o tres días. En otras áreas, problemas similares.
No es tan simple, nunca nada es simple. Pero la gestión meramente ordinaria es muy intensa. Consume mucho tiempo y recursos. Y esta aparejada a una gestión de control y presupuestaria muy intensa.
Un incidente «normal» puede ser un punto de inflexión
En más, tengo que decir que cuando el incidente es de un nivel superior, la solución inmediata condiciona el futuro de ese punto concreto. Si un día se vence un muro de un parque podríamos proceder a su reposición tal y cual estaba en ese momento anterior en que lucia bello. Pero puede ser la ocasión de levantar los escombros en que acabó dicho muro para abrir ese parque un poco más a la población. Así, los ciudadanos que tenían que dar antes un rodeo para llegar hasta la puerta más cercana, acceden, desde ahora, al parque directamente por ese hueco que el azar abrió en el muro.
Una gestión ordinaria que acierta (o no) a resolver el incidente de otra manera abre una nueva oportunidad al barrio afectado si no se procede automáticamente a dejar las cosas como estaban antes
Pero hay que dedicar un tiempo a pensar la ciudad del futuro
Pensar en el futuro de una ciudad es pensar en el bienestar de todos. Todos salimos beneficiados si construimos a cada momento, en cada ocasión la ciudad de nuestro mañana. Entre todos y por todos. Las ciudades se tienen que repensar para hace felices a la generación que vendrá y que llama a nuestra puerta, mientras miramos a nuestro Mediterráneo azul. En próximos artículos … seguiré.
Procesos electorales a la vista
No quiero despedirme así … retengan esto cuando piensen en los próximos meses: hay un proceso electoral muy pronto en muchos puntos de nuestro Mediterráneo … Una visión a largo plazo es mucho más importante que cambiar una bombilla de una farola de la gran avenida. El día a día queda resuelto con cierta rutina atenta a cubrir aquello que falla.
A veces retenemos más en nuestra memoria este tipo de «soluciones resueltas»… pero lo que de verdad importa es que las ciudades no solo tengan la luz de la farola a la noche, sino la visión de futuro que señale el camino a nuestra generación y a las que nos sigan. Que nuestra visión sea una verdadera respuesta a la pregunta que mas nos importa ¿y … mañana qué?
