Publié le 9 décembre 2016 à 10h29 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h46
Platon, auteur de La République aurait aimé, l’avenir de la Villa Méditerranée, à Marseille, passe soit par l’accueil du Parlement de la Méditerranée, projet que défend avec force Michel Vauzelle, PS, l’ex président de région -Christian Estrosi, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur lui laisse jusqu’au 15 février 2017 pour obtenir des avancées significatives sur ce dossier- si tel n’est pas le cas, c’est, à défaut d’une caverne, une grotte qu’il accueillerait ou plus exactement la reproduction, à l’échelle 90%, de la grotte Cosquer. Christian Estrosi de décrire le projet de la Grotte Cosquer au micro de Mireille Biancotto estrosi_villa_med.mp3 Si c’est le projet de la Grotte qui est retenu, «il coûterait 20M€ en investissement», précise le président de Région. La société privée «dont je ne peux dévoiler le nom actuellement, en versera la moitié et nous, ainsi que les collectivités qui souhaitent entrer dans le projet verseront les 10M€ restants. Nous nous rembourserons avec le versement d’un loyer et un pourcentage sur la fréquentation», indique-t-il avant d’avancer: «Nous espérons 500 000 visiteurs la première année, avec un prix d’entrée de 12€, sachant que la réplique de la grotte Chauvet, en Ardèche, qui est comparable à la grotte Cosquer et qui a ouvert ses portes en 2015 a accueilli 600 000 visiteurs lors de sa première année d’exploitation, avec un prix d’entrée de 13€. Dans ces conditions, l’exploitation de cet équipement serait bénéficiaire». Rappelant que les droits d’exploitation appartiennent à l’État et que le Préfet a été contacté en ce sens. Renaud Muselier, président délégué de la Région insiste sur l’importance de ce projet pour Marseille et sa métropole. «Compte tenu des 1,5 millions de croisiéristes nous devrions accueillir plus de visiteurs que les 500 000 sur lesquels nous tablons par sécurité», prévoit-il. Christian Estrosi présente alors quelques chiffres. Rappelle ainsi le coût de construction : 82 M€, celui du fonctionnement qui affiche un déficit annuel de 4,5 M€ «entièrement supporté par la Région». Un poids que la nouvelle majorité LR n’entendait pas supporter et a cherché des solutions: «Pour objectiver notre décision, nous avons mandaté un cabinet indépendant, le cabinet Tertio», explique-t-il