En période de confinement, les violences conjugales et les violences faites aux enfants redoublent. Les signalements et les appels au 3919 et au 119 sont pourtant en baisse, ce qui est très inquiétant. Face à ce fléau, les parlementaires Alexandra Louis, Sylvie Brunet, Cathy Racon-Bouzon, Claire Pitollat, Saïd Ahamada, et le conseiller municipal Stéphane Mari déclarent: «Tout le monde doit agir à son échelle. Un courrier a été adressé le 26 mars au maire de Marseille ainsi qu’aux bailleurs sociaux, à l’Union nationale des propriétaires immobiliers des Bouches-du-Rhône et à de nombreuses associations pour les inviter à véhiculer les informations utiles pour lutter contre ces violences.» Les signataires rappellent que le gouvernement a mis en œuvre des dispositifs adaptés, notamment :
– services de police et la justice restent mobilisés,
– création d’un fonds spécial d’urgence d’un million d’euros pour les associations,
– création de point éphémères d’accompagnement à l’entrée de certains centres commerciaux,
– création d’un système d’alerte dans les pharmacies pour les victimes de violences,
– maintien des numéros d’accompagnement et de la plateforme de signalement des violences en ligne (voir encart ci-dessous).
Pour les élus signataires: «informer, c’est aider ! Il est important de relayer les informations utiles afin que les éventuels victimes et témoins ne restent pas seuls. Chacun a un rôle à jouer: chaque élu, chaque commerçant, chaque bailleur social, chaque syndic et chaque citoyen peut être un maillon de cette chaîne d’information pour relier la victime aux services d’urgence et d’accompagnement. Le 3919 et le 119, le lien de signalement arretonslesviolences.gouv.fr doivent être largement diffusés. La lutte contre les violences intrafamiliales est une priorité pour le gouvernement et la majorité. Nous devons créer une dynamique locale pour mieux combattre ces violences.»
Confinement : que faire en cas de violences conjugales ou intrafamiliales ? -En cas d’urgence, téléphoner au 17 ou 112 ; -Appeler les numéros anonymes et gratuits 3919 pour les violences conjugales et le 119 pour les violences sur enfants ; -Aller sur la plateforme gratuite et anonyme de signalement, d’information et de tchat arretonslesviolences.gouv.fr; -Évoquer la situation dans un point contact, en pharmacie. |