Publié le 16 juillet 2021 à 21h15 - Dernière mise à jour le 31 octobre 2022 à 19h20
Arrivé à Tokyo ce lundi 12 juillet, l’équipage féminin de 49er FX de Lili Sebesi et Albane Dubois a quelques jours pour prendre ses marques avant de basculer en mode compétition.
Alors que la cérémonie d’ouverture se tiendra dès le vendredi 23 à Tokyo, les athlètes membres du Team BPMed attaqueront les épreuves le mardi 27 juillet à midi heure locale (5 heures du matin heure française) sur le plan d’eau d’Enoshima, situé à une heure quinze de train dans le Sud-Est de la capitale nippone. Si cette XXXIIe olympiade se jouera dans un pays dont les frontières sont toujours totalement fermées aux visiteurs étrangers, elle ne manquera pas de chaleur : la température et l’humidité y sont déjà accablantes.
Le pays du soleil chauffant
«Il me semble qu’en 2019, au mois de juillet, il ne faisait pas aussi chaud», commente Lili Sebesi, la barreuse de l’équipe de France qui porte les couleurs de la Société Nautique de Marseille. Il est vrai, poursuit-elle: «C’était arrivé un peu plus tard. Mais là il fait déjà très chaud, et on passe des heures dehors sur le parking en bitume pour préparer nos bateaux. Pour nous aider, on a des gilets de froid qui sont conservés dans des glacières et des petites brassières avec des ventilateurs à l’intérieur pour créer des phénomènes de convection.» L’équipage n’a pas ménagé ses efforts pour se mettre en condition en appliquant quotidiennement un protocole chaleur à l’entraînement à Marseille consistant notamment à faire du vélo d’appartement dans une salle surchauffée par des radiateurs soufflants à 35 degrés, avec un taux d’hygrométrie de 85% grâce à une friteuse remplie d’eau bouillonnante. Au Japon, comme au Pôle France du bassin du Roucas-Blanc, après la séance de sport il y a le rituel de récupération qui comporte notamment un passage en cryothérapie avec un bain froid à 11,7 degrés et des bottes de compression.
Calage olympique
A partir de ce lundi 19 juillet, et jusqu’au 23, un certain nombre de manches vont pouvoir être organisées avec l’ensemble des coachs du dériveur féminin olympique, le 49er FX « On va retrouver nos concurrentes assez rapidement, se réjouit la barreuse, la journée type va comporter une navigation, un petit peu de bricolage sur les bateaux, et une séance de sport. Le timing sera adapté chaque jour en fonction du créneau de navigation que l’on aura décidé la veille, avec le sport qui sera calé à la première heure le matin ou au contraire en fin de journée au vu des conditions météo.» Un paramètre fluctuant par nature, dans un pays subtropical humide.
Une fois que Lili et Albane auront appris à vivre à l’heure japonaise sans être obligées de brancher les gros réveils qui encadrent depuis leur arrivée leurs sept heures de décalage, la routine sportive s’accompagnera cette année d’un protocole sanitaire strict et incontournable. Il leur faudra chaque soir se soumettre à un test salivaire, et inscrire chaque matin leurs données physiologiques et leur températures corporelles dans une application destinée à l’ensemble des athlètes participants aux Jeux.
La rédaction avec la SNM
[(Le programme pour les 49er FX, heure de Tokyo
-Mardi 27 juillet : 12h00 (Enoshima)
-Mercredi 28 : 14h45 (Sagami)
-Jeudi 29 : réserve
-Vendredi 30: 14h45 (Kamakura)
-Samedi 31: 12h00 (Kamakura)
-Dimanche 1 août: réserve
-Lundi 2: 14h30 (Enoshima)
-Mardi 3: réserve
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-Pierre Sathal, vice-président, en charge des régates
-Chantal Benigni, responsable des événements nautiques
-Site internet : lanautique.com)]