Publié le 21 février 2017 à 23h01 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 15h53
Mettant à profit la formidable caisse de résonance offerte par le titre de Capitale Européenne du Sport 2017, le CNTL et la Massilia Cup (31 mars – 2 avril) prennent fait et cause pour les Jeux Olympiques de 2024 : traditionnelle ouverture des grandes épreuves à Marseille et partie intégrante du classement du Championnat IRC-UNCL, la Massilia s’est choisie un parrain dans le vent pour soutenir le dossier de la candidature française.
Parrain : faites vos Jeux
En acceptant de parrainer la 36e édition de la Massilia Cup, Julien d’Ortoli espère porter haut un message gagnant. Cet athlète qui a représenté la France en 49er aux Jeux Olympiques de Rio se réjouit du choix de Marseille comme plan d’eau olympique pour 2024, si Paris est choisi le 13 septembre prochain. «Avec la configuration unique de la rade sud, surplombée par la Corniche, Marseille est le spot idéal pour rapprocher enfin la voile du public», explique-t-il. «C’est une vraie préoccupation des organisateurs. A Rio, pour les Medal Races, les autorités compétentes avaient mouillé une bouée devant la plage que nous avions l’obligation d’aller virer pour saluer le public, mais nous n’y passions que pour le show, hors régate… Avec l’équipe de France, j’ai le souvenir que nous étions sur la rive pour suivre les finales de Charline (Picon, médaillée d’or en RS:X) et de Pierre (Le Coq, médaillé de bronze en RS:X), mais même nous qui sommes des spécialistes, nous avions du mal à voir ce qui se passait sur le plan d’eau et quand nous regardions les écrans géants, une fois sur deux ce n’était pas le bon rond qui était à l’image….» Pour sa toute première participation à la Massilia, le régatier licencié à l’YCPR jouera collectif au sein de l’équipage du Grand Surprise affrété par un éminent membre du CNTL : son père, Paul d’Ortoli.
Plateau : va y avoir du sport
Retour aux fondamentaux pour l’édition 2017 de la Massilia qui regroupera une flotte parmi ce qui se fait de mieux en bateaux jaugés et monotypes en lever de rideau des grandes épreuves phocéennes, du vendredi 31 mars au dimanche 2 avril. Ce sont potentiellement trois zones de course qui seront mises à leur disposition, la première en rade sud pour les plus petites classes IRC et OSIRIS, sport-boats et monotypes, une seconde dans la même rade pour les grands OSIRIS, mais aussi une troisième zone en rade nord pour les grands IRC et pour les solitaires.
Ces derniers, qui sont admis au sein de l’événement pour la première fois, devraient quitter Marseille vendredi -météo permettant- et auront à virer une bouée à la Ciotat devant le salon des Nauticales, organisé par la Métropole Aix Marseille Provence, avant de faire route sur Saint-Raphaël et de revenir en rade de Marseille où sera jugée l’arrivée, un parcours d’environ 200 milles nautiques (201,7 mn, évidemment !).
De sérieux candidats se profilent dans le sillage des Mini Quasar de Cedric Faron, Boulegue de Melchior Treillet, ou encore Vamonos, mené par le skipper roumain Dorel Nacou.
Parmi les concurrents annoncés pour les régates en équipage, sera suivi ,bien sûr, le combat d’Alizee (ex Paprec), le nouveau TP 52 de Laurent Camprubi, face à un autre bateau de la box rule, le redoutable Team Vision Future de Jean-Jacques Chaubard, second du classement 2016 du Championnat UNCL IRC de la Méditerranée, ou encore au leader, Magic Twelve de François Pailloux.
Plusieurs membres de l’équipage féminin créé en 2017, CNTElles, qui régateront sur le circuit de match racing et au sein de la toute nouvelle Ligue Nationale de Voile imaginée par la FFV, devraient également disputer la Massilia Cup.
CNTL
-Bernard Flory, président du CNTL
-Marc Sanjuan, responsable de la commission voile sportive
-Samuel Cartier, commission voile sportive, inscriptions
-Francis Habert, responsable de la commission communication