Publié le 8 février 2022 à 9h09 - Dernière mise à jour le 19 décembre 2022 à 16h12
Le WWF appelle à s’engager rapidement vers un traité sur les plastiques. Cette pollution a atteint «toutes les parties des océans» et menace la biodiversité marine «du plus petit plancton à la plus grosse baleine», alerte l’organisation, ce mardi 8 février, alors que s’ouvre mercredi à Brest (Finistère) le sommet « Un océan » qui réunira scientifiques, ONG, politiques et entrepreneurs pour évoquer plusieurs dossiers internationaux cruciaux autour des mers.
S’appuyant sur un rapport du Fonds mondial pour la nature sur les impacts de la pollution plastique sur les océans, la biodiversité et les écosystèmes marins, WWF tire la sonnette d’alarme : cette contamination se retrouve partout, «de la surface aux grands fonds marins, des pôles aux côtes des îles les plus isolées, et se retrouve du plus petit plancton à la plus grosse baleine», résume le WWF.
Selon les estimations, entre 19 et 23 millions de tonnes de plastiques arrivent chaque année dans les eaux de la planète, dont une bonne partie finissent en mer. Dans ce contexte, le WWF en appelle au démarrage rapide de pourparlers en vue de l’élaboration d’un accord international sur le plastique, au menu d’une réunion de l’ONU sur l’environnement, du 28 février au 2 mars à Nairobi.
Selon le WWF, cet accord devrait a minima aboutir à des standards mondiaux de production et de « recyclabilité » réelle. « Et qui puisse aussi aboutir à la disparition de certains produits dont nous n’avons pas besoin », veut espérer Eirik Lindebjerg, responsable du dossier plastique au WWF.