Municipales à Marseille: Pape Diouf présente les binômes qui conduiront les listes « Ensemble pour changer la donne » dans les 8 secteurs de la Ville

Publié le 17 février 2014 à  22h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h18

(Photo P.M.-C.)
(Photo P.M.-C.)
C’est au cœur du 14e arrondissement de Marseille, un hasard, au sein de l’emblématique station Alexandre que l’ancien journaliste et président de l’OM, Pape Diouf aujourd’hui candidat aux municipales, a présenté les couples qui vont défendre sa liste « Ensemble pour changer la donne » dans les 8 secteurs de la Ville. L’ambiance y est détendue malgré un important cortège de média et un retard certain quant au démarrage de la conférence. Tous les binômes* sont présents, certains sont connus de par leur parcours politique notamment au sein de EELV ou du mouvement « Le Sursaut » ; professionnel : architecte, avocat, médecin, journaliste… ou encore associatif.
Et Pape Diouf de se réjouir : «Il s’agit de gens très compétents dans leurs domaines ». Il revient sur une démarche citoyenne qui n’est pas « un rejet de la politique au sens de la gestion de la cité au bénéfice du plus grand nombre ». Selon lui, l’idéal serait « la chose publique à l’anglo-saxonne ». Des gens qui ont réussi dans leur vie et «qui ont envie de donner du temps à la collectivité». Des gens très compétents «qui n’ont pas besoin de subsides publics ce qui réduit la corruption». Et les tacles de ce week-end avec le Modem -qui serait sur le point d’officialiser un accord avec Patrick Mennucci- semblent avoir laissé quelques traces. Pape Diouf d’avancer : «Christophe Madrolle (Modem) nous a traité d’inexpérimentés. Là où il excelle, c’est là où l’on ne veut pas aller. Et Il faut savoir qui de nous deux a apporté le plus à cette ville?»
Il tient à rappeler : «Nous sommes ouverts à tous avec l’exigence que l’étiquette politique soit laissée à la porte des vestiaires».
Une fois le décor (re)planté, il dévoile, un secret de polichinelle, son implication en tant que tête de liste dans les 13/ 14. Et il ne peut éviter le « pourquoi ? » des journalistes. Il rétorque : «Il fallait bien que je sois quelque part. C’est le fruit d’une cogitation collective. Nous ne sommes pas dans un parti traditionnel, on discute et je me suis tenu à la conclusion». C’est également dans ce secteur que se présente le chef de file du Front National. «S’il y a dans cette confrontation une charge symbolique, je l’assume», lance-t-il.
A ce propos dans un communiqué, Samia Ghali, tête de liste socialiste dans les 15/16 de réagir: « Pape Diouf vient d’annoncer sa candidature dans les 13e et 14e arrondissements. Ce secteur est historiquement celui où le Front National obtient ses scores les plus élevés. C’est d’ailleurs dans ce secteur que la tête de liste du Front National est personnellement candidat. Dans ces conditions, la candidature de Pape Diouf constitue un risque réel de division et va inévitablement faire le jeu du parti d’extrême droite. Aussi, nous appelons Pape Diouf au rassemblement pour lutter ensemble contre la menace, bien réelle que constitue le Front National dans nos quartiers.»
Et en 2e position, c’est la conseillère communautaire Front de gauche Haouaria Hadj-Chik, également cadre associatif qui s’affiche aux côtés de Pape Diouf. «Je me suis retirée du Front de gauche et j’avais même décidé d’arrêter de faire de la politique…»
Patricia Maillé-Caire

Les binômes de la liste « Ensemble pour changer la donne»

-Sébastien Barles et Samira Korhili (1/7),
-Kaouther Ben Mohamed et Jean Canton (2/3),
-Michèle Rubirola et Yassin Amehdi (4/5),
-André Jollivet et Viviane Karsenty (6/8),
-Caroline Petit et Gorges Vinapon (9/10),
-Ferdinand Richard et Djamila Saïd (11/12),
-Pape Diouf et Haouaria Hadj-Chikh (13/14),
-Zoubida Menguenni et Franck Verherbruggen (15/16)

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